mercredi 2 décembre 2015

Bon tempo pour vos tympans - Décembre 2015



Contribution de Hong Kong Fou-Fou



Mise en garde : la sélection musicale que vous vous apprêtez à découvrir, l'oreille tendue et, j'espère, pas cassée, a été réalisée intégralement pendant la surveillance d'une séance de travaux pratiques d'optique géométrique à la fac. A défaut d'être consciencieux, j'ai essayé d'être respectueux à l'égard de mes étudiants : pour ne pas perturber leur travail, je me suis  abstenu de mettre le son sur mon ordinateur, j'ai juste regardé les vidéos. Bon, j'avoue aussi que j'appréhendais leurs éventuelles critiques de mes goûts musicaux. Le conflit des générations, ça s'appelle. Bref, ce mois-ci, ce qui m'a semblé bien, c'est :
John McGullagh and the Escorts : She's calling me
Ah ben c'est le cas, en plus. Une étudiante m'appelle pour que je lui explique les dérivées logarithmiques. Ne bougez pas, je reviens. Mais je vous laisse en de bonnes mains. Excellent petit groupe !
Fronteers : It's up to me now
Les virées entre copains, les blagues potaches, il n'y a que ça de vrai. Dommage pour eux, les jeunes que j'ai en face de moi ont d'abord leurs examens à passer. On se rattrapera en janvier.
Vangoffey : Trials of a modern man
L'ex-batteur de Supergrass a bien du mal à se faire respecter par les gamins. Pas comme moi avec mes diplômés du dernier rang. Y en n'a pas un qui moufte, ça travaille, ça s'applique, ça trace de jolis traits à la règle en tirant la langue. Bon, de temps en temps, un joyeux farceur s'amuse à viser la rétine d'un camarade avec un laser mais c'est sans malice. Blagues potaches, je vous ai dit.
The View : Under the rug
Un de mes groupes préférés du 21ème siècle, un extrait de leur très attendu nouvel album, après plusieurs années de silence : je vous avoue que ça m'arrange de ne pas écouter, j'ai trop peur d'être déçu. Vous me direz.
Et on finit par Raquel Welch, qui se déhanche sur Suzie Q. Pour être parfaitement franc avec vous, elle pourrait danser sur "La bonne du curé" ou "Carmina Burana", ça serait blanc bonnet (C, au moins) ou bonnet blanc (D, peut-être ?). Là c'est sûr, pas besoin de musique. J'en ai les lentilles de contact qui fondent. Mais ce n'est pas grave, je suis en TP d'optique, je vais me bricoler des lunettes de secours.



Contribution de Oddjob



Bernard Herrmann : Taxi Driver OST
Pour finir cette année, rien de mieux qu’un bon vieux standard de la musique de film. Du (très) grand Herrmann pour cette histoire d’un homme abandonné dans l’enfer de la Grosse Pomme et en quête du divin…
Billy Rider-Jones : Daniel
Pop mélancolique par un ancien de The Coral. C’est fragile et élégant tout à la fois. Bref, une bande son idéale pour affronter les premiers froids mais aussi (et surtout) les fiers à bras de tout poil…
Jeff Lynne’s Elo : Alone In The Universe
Le fantôme d’Electric Light Orchestra bouge encore… avec un Jeff Lynne désormais seul à la barre du navire sous influence de Roy Orbison et des Beatles.



Contribution de l'élève Moinet



Fin d’année, révision des classiques.
Edith Nylon : Avorton
Chanson nihiliste, très très nihiliste s’il en es, toute en energi non finte.
Les Olivensteins : Fier de ne rien faire
Chansson nihiliste (je sai pas ce que sa veu dire) sil en ai. Toute en émossion non simulé et en poési non emprinté. Sertifiée légende urbeine.
Starshooter : Get baque
Chansson toute en sueure non factisse, ni hiliste,  ni heu…(j’ai pas touvé, je voulai fère une blague)  et qui vous fait plus hésité entre I wanna hold your hand et I wanna be your dog. Gratificassion éternele !
Jean-François Coen : la tour de pise
Le geune Odjaube (ça, ça vous parle) toujour aussi romantic et pairtinant me soufle la bouche encore pleine : "Echappée belle de Modern Guy une chanson toute en demi-teinte et en demi-mesure. Un rébus parisien". Comme dabitud, rien a rajouté.
Marie et les garçons : attitudes
La pochette au polo. Céruléen. Chanson  intro /  refrain imparable : attitudes attitudes attitudes attitudes attitudes  attitudes attitudes attitudes attitudes attitudes attitudes attitudes attitudes. Toute en retenue non imposée. Un san faute cel la.
Les Civils : la crise économique
Une hallucination auditive m’a fait entendre pendant trente ans "je suis larbin d’hôtel" au lieu de  "je sirote un cocktail". Ou comment perdre au change. Nulle n’est parfaite, on ne devrait jamais vieillir.


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